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Inquiété par la lecture du dossier présenté par la municipalité de Martigues à l'occasion de l'enquête publique relative au changement de POS du Vallon du Fou, ému par les réactions très vives des riverains de ce vallon qui ont manifesté massivement leur opposition au projet de la municipalité dans une pétition de plus de 1000 signatures remise au maire de Martigues à l’issue de cette enquête, un petit groupe de réflexion composé de personnes ayant une longue expérience industrielle, économique, juridique et médicale s'est formé spontanément avec pour objectif de créer un document destiné à informer les habitants des communes concernées, Martigues, Port-de-Bouc et Saint-Mitre-les-Remparts sur les conséquences de l'implantation d'un C.S.D.U. au Vallon du Fou.

Le centre d'enfouissement des déchets de Martigues, au lieu dit du Valentoulin, est saturé et ne correspond plus aux normes en vigueur.

La C.A.O.E.B., syndicat des communes ci-dessus, a retenu le principe d'un centre d'enfouissement des déchets ultimes sur le site du Vallon du Fou dont on a la certitude, en dépit des affirmations lénifiantes de quelques décideurs mal conseillés, qu'il dégagera régulièrement des odeurs pestilentielles.

Dans ces conditions comment approuver le choix du site du Vallon du Fou, au centre d'une zone urbanisée regroupant plus de 10 000 personnes et déjà trop sollicitée par les nuisances liées à l’activité des industries locales ?

Comment cautionner le simple enfouissement de déchets dès lors qu'il va produire pendant 50 ans, des biogaz sans possibilité technique de retour en arrière ?

Le choix du Vallon du Fou comme centre d'enfouissement de véritables déchets ultimes inertes (sans fermentescibles) ne soulèverait aucune objection, d'autant qu'il respecterait alors, le principe de précaution nouvellement inscrit dans notre constitution.

Des solutions alternatives fiables et respectueuses de l'environnement existent comme l'incinération ou la méthanisation. Elles ne sont pas plus coûteuses que l'enfouissement et la contrainte liée au tri inévitable des fermentescibles est aujourd'hui levée par l'automatisation des centre de tri.

En attendant la mise en exploitation de nouvelles unités de traitement, le problème posé par la saturation du site du Valentoulin peut être résolu en utilisant les capacités de stockage des déchets disponibles dans notre département.

Enfin, dans les Bouches-du-Rhône, doivent se construire plusieurs installations de méthanisation; le bon sens voudrait que la C.A.O.E.B. s'associe à ces projets.
Souhaitons que le bon sens l'emporte sur toute considération d'ordre politique.

Si vous souhaitez en savoir plus prenez le temps de lire notre dossier en le téléchargeant.